En ce week-end de la Pentecôte (dans notre belle tradition de l’Occident chrétien) je partage avec vous cette homélie prononcée par l’abbé Zundel au Caire en 1972. Ce grand mystique y évoque le mystère essentiel de cette fête, qui est aussi celui de notre âme, individuelle et collective : le passage du brouhaha chaotique du dehors à l’immensité silencieuse de la paix en-dedans. Là où nous pouvons découvrir un espace de liberté, de sérénité, de joie, une Vie de notre vie qui nous libère de nous-même en nous ouvrant au mystère de l’Infini. Toutes les traditions spirituelles de l’humanité ont parlé de cette réalité si difficile à mettre en mots – auxquelles les neurosciences contemplatives s’intéressent de manière fructueuse depuis deux bonnes décennies. N’oublions pas les trésors qui existent au sein de note propre tradition – et ne manquons pas de voir -cela sera tragique- à quel point notre besoin actuel, si poignant et si criant, se situe exactement, j’ai envie de dire « scientifiquement », à cet endroit que décrit ici Zundel… ************ Pentecôte: Tout commence aujourd’hui Vous vous rappelez la dernière question posée par les apôtres au jour de l’Ascension. Tandis que Jésus les invite à se recueillir et à […]